Milei à Davos s’adresse aux entrepreneurs et interpelle le gang Schwab


Discours de Javier Milei le 17 janvier 2021 au Forum Economique Mondial, traduction Christiane Chavane pour l’ADEL

Davos, Photo by Valentine Kulikov on Pexels.com

Bonsoir, merci beaucoup ; je suis ici aujourd’hui pour vous dire que l’Occident
est en danger. Il est en danger parce que ceux qui sont supposés défendre les valeurs de l’Occident se trouvent cooptés par une vision du monde qui conduit inexorablement au socialisme et en conséquence à la pauvreté.

Une caste privilégiée et cooptée qui nous emmène vers le collectivisme

Hélas dans les dernières décennies, les uns motivés par de bonnes intentions pour aider leur prochain, les autres par le désir de conserver leur place dans une caste privilégiée, les principaux leaders du monde occidental ont abandonné le modèle de la liberté pour diverses versions de ce que nous appelons collectivisme.

Nous sommes ici pour vous dire que les expériences collectivistes n’ont jamais été la solution des problèmes qui se posent aux citoyens du monde, mais au contraire en sont la cause.

Croyez-moi, personne ne peut mieux que nous, les Argentins, témoigner de ces deux questions. Quand nous avons adopté le modèle de la liberté, vers l’année 1860, en 35 ans nous sommes devenus la première puissance mondiale, alors que lorsque nous avons embrassé le collectivisme, au bout de seulement 100 ans, nous avons vu nos citoyens commencer à s’appauvrir systématiquement, jusqu’à tomber à la 140 e place dans le monde.

Mais avant toute discussion, il est important de voir les données qui permettent de soutenir que le capitalisme de libre entreprise n’est pas juste un système possible pour en finir avec la pauvreté dans le monde, mais le seul système moralement désirable pour y parvenir.

Si nous regardons l’histoire du progrès économique, nous pouvons voir de l’année 0 à l’année 1800, que le PIB par habitant du mode s’est à peu près maintenu pendant toute la période de référence. Si l’on regardait un graphique de l’évolution de la croissance économique tout au long de l’histoire de l’humanité, on verrait un graphique en forme de crosse de hockey, une courbe constante qui s’est maintenue 90% du temps et a explosé de façon exponentielle à partir du 19 e siècle. La seule exception à cette histoire de stabilité a été à la fin du 15 e siècle avec la découverte de l’Amérique. Mais à part cette exception, tout au long de la période entre les années 0 et 1800, le PIB/habitant a stagné.

Ainsi, non seulement le capitalisme a généré une explosion de richesse dès qu’il a été adopté comme système économique, mais en analysant les chiffres, on observe une augmentation qui n’a fait qu’accélérer pendant toute cette période. Pendant la période des années 0 à 1800, le taux de croissance du PIB par habitant s’est maintenu stable à un rythme de 0,02 %, soit une croissance pratiquement nulle, à partir du 19 e siècle avec la révolution industrielle, il est passé à 0,66 %. A ce rythme il faudrait 107 ans de croissance pour doubler le PIB/habitant. Maintenant regardons la période 1900-1950 : le taux accélère à 1,66 %. Il ne faut plus 107 ans mais seulement 66 pour doubler le PIB/habitant. Et entre 1950 et 2000, nous passons à 2,1% et la durée pour doubler le PIB/habitant n’est plus que de 33 ans. Loin de s’arrêter cette tendance continue aujourd’hui. Entre 2000 et 2023 nous sommes passés à 3% par an ce qui réduit encore le délai à 23 ans.

Ainsi, en étudiant ces chiffres depuis 1800 jusqu’à aujourd’hui ce qu’on voit c’est que depuis le début de la révolution industrielle le PIB annuel par habitant a été multiplié par plus de 15, créant une explosion de richesse qui a sorti de la pauvreté 90% de la population mondiale. N’oublions jamais que vers 1800, 95% de la population mondiale vivait dans la plus extrême pauvreté, tandis que ce nombre est passé à 5% en l’an 2020, juste avant la pandémie.

Le capitalisme de libre entreprise est la condition de léradication de la pauvreté

La conclusion est évidente : loin d’être la cause de nos problèmes, le capitalisme de libre entreprise comme système économique est le seul outil que nous ayons pour en finir avec la faim, la pauvreté et l’indigence sur la planète. La preuve empirique est incontestable. Il n’y a donc aucun doute quant à la supériorité du capitalisme en termes de production.

La doxa gauchiste a attaqué le capitalisme sur des questions de moralité, car selon ses détracteurs, il serait injuste.
Ils disent que le capitalisme est mauvais car il est individualiste alors que le collectivisme est bon car altruiste à long terme et donc apporte « la justice sociale ».

Ce qu’ils appellent « justice sociale » c’est la spoliation

Mais ce concept qui a été mis à la mode dans la dernière décennie est dans mon pays une constante du discours politique depuis plus de 80 ans. Le problème c’est que la justice sociale n’est ni juste ni capable d’apporter le bien-être général, bien au contraire, c’est une idée intrinsèquement injuste car elle est violente. Elle est injuste car l’Etat la finance à travers des impôts obtenus de façon coercitive, à moins que peut-être, l’un de nous peut-il dire qu’il les paye volontairement ? Ce qui veut dire que l’Etat se finance par la coercition et plus l’impôt est important, plus la coercition est forte, moins il y a de liberté.

L’entrepreneur créé des richesses en sachant satisfaire nos besoins, les hommes de l’Etat découragent l’entrepreneur et donc créent les pénuries et la pauvreté.

Ceux qui promeuvent la justice sociale partent de l’idée que l‘ensemble de l’économie est un gâteau qu’on peut répartir de façon différente, mais ce gâteau n’est pas offert, c’est la richesse générée par ce que Israël Kirzner appelle un processus de découverte.
Si le bien ou le service qu’offre une entreprise n’est pas désiré, l’entreprise fait faillite, sauf si elle s’adapte à ce que demande le marché. Si elle produit un bien de bonne qualité à un prix attractif, tout ira bien et elle pourra produire davantage. Ainsi le marché est un processus de découverte par lequel le capitaliste trouve le rythme correct de fonctionnement. Mais si l’Etat punit le capitaliste parce qu’il a du succès et le bloque dans son processus de découverte, il détruit sa motivation, et donc il va produire moins, le gâteau sera plus petit, et cela créera un préjudice pour l’ensemble de la société. En inhibant ce processus de découverte, et en rendant difficile l’appropriation de la découverte, le collectivisme attache les mains de l’entrepreneur et l’empêche de produire de meilleurs biens et offrir de meilleurs services à un meilleur prix.

Alors comment se fait-il que les universités, les organismes internationaux, la politique et la théorie économique démonétisent un système économique qui non seulement a sorti 90% de la population mondiale de la pauvreté extrême, mais qui est en plus juste et moralement supérieur ?

Grâce au capitalisme de libre entreprise, le monde vit son meilleur moment. Il n’a jamais eu de période de plus grande prospérité dans l’histoire de l’humanité que celle que nous sommes en train de vivre. Le monde actuel est plus libre, plus riche, plus pacifique, plus prospère que jamais dans notre histoire. Ceci est vrai en général, mais particulièrement vrai pour les pays libres qui respectent la liberté économique et les droits de propriété des individus. Parce que ces pays sont 12 fois plus riches que ceux qui répriment, le décile le plus bas de la distribution de richesse dans les pays libres vit mieux que 90% de la population des pays réprimés et ont 25 fois moins de pauvres et 50 fois moins de extrêmement pauvres que dans les pays réprimés.

Conserver un fonctionnement sain de l’économie c’est faire reculer la mainmise des Etats sur nos vies

Donc pour bien comprendre ce que nous venons de défendre il est important de définir de quoi nous parlons quand nous parlons de libéralisme.

Pour le définir je reprends les paroles du principal artisan de la liberté dans notre pays, Alberto Benegas Lynch, qui dit  » le libéralisme est le respect strict du projet de vie de son prochain, sur la base du principe de non-agression, en défense de la vie, de la liberté et de la propriété des individus « . Les piliers fondamentaux sont la propriété privée, les marchés libres de toute intervention étatique, la libre concurrence, la division du travail et la coopération sociale. C’est le seul cadre dans lequel on peut réussir en servant son prochain en biens de meilleure qualité au meilleur prix.

Autrement dit, le capitaliste, l’entrepreneur qui réussit, est un bienfaiteur social qui, loin de s’approprier de la richesse sans raison, contribue au bien-être général. En définitive, l’entrepreneur à succès est un héros.
C’est le modèle que nous proposons pour l’Argentin du futur. Un modèle basé sur les principes fondamentaux du libéralisme : la défense de la vie, de la liberté, et de la propriété. Alors, si le capitalisme de libre entreprise et la liberté économique ont été les outils extraordinaires pour éradiquer la pauvreté dans le monde et si nous sommes au meilleur moment de l’histoire de l’humanité, cela vaut la peine de se demander pourquoi je dis que l’Occident est en péril.

L’Occident est en danger par le fait des élites politiques servies par de pseudo économistes

Je dis que l’Occident est en danger précisément parce que dans ces pays qui devraient défendre les valeurs du libre marché, la propriété privée et les autres institutions du libéralisme, des secteurs de l’establishment politique et économique, certains par erreurs théoriques et d’autres par ambition de pouvoir, sapent les fondations du libéralisme, ouvrant la porte au socialisme et condamnant ces pays potentiellement à la pauvreté, à la misère et à la stagnation. Car nous ne devons jamais oublier que le
socialisme est toujours et partout un phénomène d’appauvrissement, qui a échoué partout où il a été essayé
. Il a été un désastre économique, un désastre social et un désastre culturel, et en plus il a assassiné plus de 100 millions d’êtres humains.

Le problème essentiel de l’Occident est que nous ne devons pas seulement nous confronter à ceux qui, malgré la chute du mur de Berlin et la preuve empirique confondante de l’échec du socialisme, continuent à appeler de leurs vœux le socialisme appauvrissant, mais aussi à nos propres leaders, penseurs, universitaires qui, accrochés à une théorie fausse, sapent les fondations du système qui nous a
donné le meilleur accroissement de richesse et de prospérité de notre histoire.
Le marqueur théorique auquel je fais allusion est celui de la théorie néoclassique qui dessine un ensemble, qui, sans le vouloir, n’est plus fonctionnel à cause de l’intrusion de l’Etat et du socialisme et la dégradation de la société. Le problème des néoclassiques est que, puisque le modèle dont ils se sont entichés ne correspond pas à la réalité, ils en attribuent les erreurs aux failles supposées du marché au lieu de revoir les prémisses de leur modèle. Sous prétexte d’une supposée faille du marché ils introduisent des réglementations qui ne créent que des distorsions dans le système de prix, lesquelles empêchent le calcul économique et en conséquence, l’épargne, l’investissement et la croissance.

Ce problème réside essentiellement dans le fait que même les économistes supposés libéraux ne comprennent pas ce qu’est le marché, car s’ils comprenaient, on verrait rapidement qu’il est impossible qu’il existe quelque chose comme une « faille du marché ». Le marché n’est pas une courbe d’offre et de demande sur un graphique. C’est un mécanisme de coopération sociale où l’on échange volontairement des droits de propriété. Ainsi, selon cette définition, la faille du marché est un oxymore. Il n’existe pas de faille du marché.
Si les transactions sont volontaires, le seul contexte dans lequel on peut trouver une faille du marché est l’existence d’une coercition. Or l’unique entité ayant la capacité de contraindre de façon générale est l’Etat qui a le monopole de la violence. En conséquence si quelqu’un considère qu’il y a une faille du marché, je lui recommanderais de vérifier s’il y a eu quelque part une intervention étatique. S’il n’en trouve pas, qu’il ré-analyse le problème pour savoir ce qui définitivement ne marche pas. Les failles du marché n’existent pas.

Un exemple des failles supposées du marché décrit par les néoclassiques sont les structures concentrées de l’économie. Cependant, sans les fonctions qui présentent des rendements croissants, dont la contrepartie est la formation de structures concentrées de l’économie, on ne pourrait pas expliquer la croissance de 1800 à aujourd’hui. Comme c’est intéressant ! Depuis 1800 la population a été multipliée par 8 ou 9, et le produit par personne a été multiplié par plus de 15. Cela veut dire qu’il existe des rendements croissants qui ont fait passer l’extrême pauvreté de 95 à 5 %.

Cependant cette présence de rendements croissants implique l’existence de structures concentrées qu’on pourrait appeler monopoles.
Comment quelque chose qui ait généré autant de bien-être puisse être une faille du marché selon la théorie néoclassique ? Economistes néoclassiques, sortez de votre case. Quand le modèle est faux, il ne faut pas se plaindre de la réalité, il faut se plaindre du modèle et le changer.
Le dilemme auquel se confronte le modèle néo-classique est qu’ils veulent perfectionner le fonctionnement du marché et attaquant ce qu’ils considèrent comme es failles, mais ce faisant, non seulement ils ouvrent la porte au socialisme, mais ils attentent à la croissance économique. Par exemple, réglementer les monopoles, détruire les bénéfices et les rendements croissants, détruirait la croissance économique.

Au nom d’une vision fausse de l’économie, les politiques sont incités à intervenir de plus en plus dans nos vies créant de plus en plus de déséquilibres et de perturbations dont ils tirent prétexte pour nous envahir encore davantage

Autrement dit chaque fois que vous voulez corriger une supposée faille du marché, par méconnaissance de ce qu’est le marché ou parce que vous vous êtes entiché d’un modèle inexact, vous ouvrez inexorablement les portes au socialisme et vous condamnez les gens à la pauvreté.
Cependant, devant la démonstration que l’intervention de l’Etat est préjudiciable et la preuve empirique qu’il mène à l’échec – car il ne peut en être autrement – pourquoi les collectivistes ne voient-ils pas d’autres alternatives que plus de réglementation au lieu de plus de libertés, ce qui nous entraîne dans une spirale descendante qui nous end plus pauvres et rend nos vies dépendantes d’un bureaucrate assis dans un bureau luxueux.

Comment les socialistes se recyclent dans le wokisme pour nous diviser et nous voler

Devant l’échec fracassant des modèles collectivistes et les avances incomparables du monde libre, les socialistes se sont vus forcés de changer leur programme. Ils ont laissé tomber la lutte des classes basée sur le système économique pour le remplacer par d’autres conflits sociaux supposés aussi nuisibles pour la vie en communauté et pour la croissance économique.

La première de ces batailles fut la lutte ridicule et anti naturelle entre l’homme et la femme.
Le libéralisme établit de fait l’égalité entre les sexes. La pierre angulaire de notre credo dit que les êtres humains ont tous été créés égaux et que nous avons tous les mêmes droits inaliénables donnés par le créateur, parmi lesquels la vie, la liberté et la propriété. La seule chose qu’il y ait dans l’agenda du féminisme radical est une intervention majeure de l’Etat pour torpiller le processus économique, donner du travail à des bureaucrates qui n’apporteront rien à la société, que ce soit sous la forme de ministère de la femme ou via des organismes internationaux dédiés à promouvoir ce programme.

Un autre conflit apporté par les socialistes est la lutte de l’homme contre la nature. Ils soutiennent que les humains abîment la planète, qui doit être protégée par tous les moyens, y compris par des systèmes de contrôle de la population ou l’agenda sanguinaire de l’avortement.
Malheureusement ces idées nuisibles ont fortement imprégné notre société. Les néo-marxistes ont su récupérer le sentiment commun de l’Occident. Ils y sont parvenus grâce à l’appropriation des moyens de communication, de la culture, des universités et aussi des organismes internationaux. Ce cas est le plus grave car il s’agit d’institutions qui ont une énorme influence politique et économique sur les pays qui en sont membres.

Ils ne gagneront pas car nous nous réveillons

ar bonheur ceux qui élèvent la voix sont de plus en plus nombreux. Car nous voyons que si nous ne combattons pas frontalement ces idées, notre seul destin possible est d’aller de plus en plus loin dans la réglementation, le socialisme, la pauvreté, la perte de liberté, et en définitive un pire niveau de vie.

Malheureusement l’Occident a commencé à s’engager sur cette voie. Je sais que beaucoup vont trouver ridicule d’asséner que l’Occident s’est tourné vers le socialisme. Mais c’est seulement ridicule dans la mesure où l’on se limite à la définition économique traditionnelle du socialisme, qui est celle d’un système économique dans lequel l’Etat est le maître des moyens de production. De mon point de vue il conviendrait d’actualiser cette définition. Aujourd’hui les Etats n’ont plus besoin de contrôler directement les moyens de production pour contrôler chaque aspect de la vie des individus. Avec des outils comme l’émission monétaire, l’endettement, les subventions, le contrôle des taux d’intérêt, des prix et les réglementations destinées à corriger les supposées failles du marché, ils peuvent contrôler les destinées de millions d’êtres humains.

C’est ainsi que nous en arrivons au point où, malgré diverses formes ou appellations, un bonne partie des offres politiques généralement acceptées dans la majorité des pays occidentaux sont des variantes collectivistes. Qu’ils se réclament ouvertement communistes, fascistes, nazis, socialistes, sociaux-démocrates, national-socialistes, démocrates-chrétiens, néokeynésiens, progressistes, populistes, nationalistes ou mondialistes. Au fond il n’y a pas de grandes différences : tous soutiennent que l’Etat doit diriger tous les aspects de la vie des individus. Tous défendent un modèle contraire à celui qui a conduit l’humanité au progrès le plus spectaculaire de son histoire.

Les partis politiques occidentaux participent à cette conspiration contre nos vies et nos libertés, suivons l’exemple Argentin et mettons des Libertariens au pouvoir

Aujourd’hui nous venons ici inviter les autres pays occidentaux à retrouver le chemin de la prospérité. La liberté économique, le gouvernement limité et le respect strict de la propriété privée sont les éléments essentiels pour une croissance économique. Ce phénomène d’appauvrissement que crée le collectivisme n’est pas une fable. Ni un fatalisme. C’est une réalité que les Argentins connaissent depuis au moins 100 ans.
Car nous le vivons. Nous sommes passés par là. Car comme je l’ai déjà dit, depuis que nous avons abandonné le modèle de la liberté qui nous avait rendus riches, nous avons été piégés dans une spirale descendante qui nous a appauvris chaque jour un peu plus.
C’est ainsi : nous l’avons vécu et nous sommes ici pour alerter de ce qui peut arriver si les pays occidentaux qui se sont enrichis grâce au modèle de la liberté continuent sur cette route de la servitude.

Le cas argentin est la démonstration empirique que peu importe à quel point on est riche, de combien de ressources naturelles on dispose, à quel point la population est capable, éduquée, ni combien de lingots d’or se trouvent dans les coffres de la banque centrale : si l’on adopte des mesures qui entravent le commerce, et portent atteinte à la propriété privée, le seul destin possible est la pauvreté.

Pour finir je voudrais délivrer un message à tous les entrepreneurs présents ici, et aux absents qui nous suivent d’autres endroits de la planète.

Ne vous laissez pas intimider par la classe politique, ni par les parasites qui vivent de l’Etat.

Ne vous en remettez pas à une classe politique qui ne cherche qu’à maintenir son pouvoir et ses privilèges.

Vous êtes des bienfaiteurs sociaux. Vous êtes des héros. Vous êtes les créateurs de la plus extraordinaire période de prospérité que nous ayons vécue. Que personne ne vous dise que votre ambition est immorale. Si vous gagnez de l’argent c’est parce que vous offrez un meilleur produit à un meilleur prix, et qu’en cela vous contribuez au bien-être général.

Ne cédez pas aux avances de l’Etat. L’Etat n’est pas la solution. L’Etat est le problème même.

Vous êtes les vrais protagonistes de cette histoire, et sachez qu’à partir d’aujourd’hui, vous pouvez compter sur l’Argentine comme allié inconditionnel.

Merci beaucoup, et Vive la Liberté bordel !

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